Cultiver l'orthographe (01)

Résumé : En dehors des exercices habituels, il existe des pratiques subtiles pour cultiver l'orthographe : toutes celles de la vie courante et familiale où il s'agira de respecter un code ou une convention sociale.


S'il-te-plaît, dessine-moi une orthographe...

Alex, jeune de 19 ans, au demeurant brillant, m'interroge sur les façons de travailler l'orthographe. En plus des méthodes éprouvées, comme le protocole d'orthographe ansérine (voir avec un moteur de recherche), les livres de vocabulaire, la mémorisation en quatre phases, etc., voici un procédé subtil passé inaperçu.

L'orthographe, c'est un code partagé par un groupe. Respecter l'orthographe, c'est respecter les autres. Pas seulement prendre soin du lecteur, ou de l'auditeur, dont la lecture ou l'écoute est facilitée parce que nous respectons les codes, non, parce que tout être humain est aussi un être culturel, et que la culture s'appuie sur des codes, respecter l'orthographe, c'est aussi, et surtout respecter les autres, tous les autres. Et ainsi cultiver sa rectitude.
La pensée étant vivante, elle respire, elle effectue des mouvements, comme les gestes mentaux. Une application ? Si ça marche dans un sens, ça marche aussi dans l'autre. En tout cas, on peut essayer. Du coup, en respectant les codes, nous cultivons notre orthographe.

Comment respecter les codes ? En faisant attention d'honorer ses rendez-vous, en étant ponctuel, en respectant les usages.
Et dans l'orthographe, il y a la grammaire aussi. Et ce n'est pas juste un jeu de mots de dire que la grammaire c'est la grand-mère. C'est que grand-mère sait parler ! En général mieux que nous, elle a davantage l'expérience du langage. Le rôle des grands-parents dans l'acquisition du langage me semble primordial.
Aussi, rendre visite à sa grand-mère, c'est aussi cultiver l'orthographe. Alors, certes, elle peut être pénible à dire que l'on doit faire les choses comme si et pas comme ça, mais n'est-ce pas justement ce que fait l'orthographe ? Et ça tombe bien, il y a toujours une exception ! Pour un petit-fils exceptionnel par exemple.

Il existe donc des procédés subtils passés inaperçus.
Alex semblait étonné : son orthographe périclite et je ne suis pas surpris.
Mais être en retard, oublier ses rendez-vous, etc., tout cela est simplement un versant social d'une compétence cognitive en souffrance. Rien de magique dans le fait de subodorer la difficulté orthographique dans ce cas.
La vie quotidienne offre ainsi moultes situations où il s'agit de respecter un code ou une convention sociale et ainsi de cultiver l'orthographe.

Alors qu'attendons-nous ?...


L'éclairage théorique

Alex n'a pas réalisé que le code, le P2 n'est pas seulement une convention sociale externe mais bien un des 32 éléments de base de la pensée, et donc aussi de sa propre pensée. En négligeant ses obligations sociales et/ou familiales, il a miné le terrain du P2. Et son orthographe en pâtit sans qu'il voit pourquoi.
Aussi je propose ce procédé subtil de nourrir le P2 tous les jours, subrepticement. La vie quotidienne offre de nombreuses opportunités où nous pouvons cultiver le P2. Au travers d'un comportement social ou familial, nous développons ainsi la base cognitive, ici le P2, sur laquelle s'appuiera l'orthographe.


Mots-clés : orthographe, grammaire, exception, vie de famille

Éléments du Smysl® : P2

Niveaux de formation : J1, J2

Matières scolaires : toutes celles qui utilisent un code écrit, donc pas que le français.

Niveau scolaire : dès le CP/CE1


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